À propos
Plus de 45 ans à bâtir des quartiers solidaires
Nos origines
Bâtir son quartier est née de la fusion, en 1994, de quatre groupes de ressources techniques de quartier : le Service d’aménagement populaire (SAP), les Services à l’habitation d’Hochelaga-Maisonneuve (SHHM), le Service d’aide à la rénovation de Pointe Saint-Charles (SARP) et la Société populaire d’habitation de Rosemont (SPHR).
Le plus ancien de ces groupes a débuté son activité en 1976, jetant ainsi les bases de ce qui deviendrait Bâtir son quartier.
La raison d’être de Bâtir son quartier
Bâtir son quartier tire ses origines de l'époque où les quartiers ouvriers montréalais subissaient les contrecoups des grandes opérations de rénovation urbaine des années 1960 et 1970, alors que des pâtés de maisons entiers étaient rasés pour faire place à un nouveau type de développement urbain. Des initiatives collectives ont alors émané des ménages en place et d’organismes de quartier afin de maintenir le tissu urbain.
Ce mouvement a mené à la création des premières coopératives d’habitation. Pour soutenir la mise en œuvre de ces projets citoyens, des groupes de ressources techniques ont été mis sur pied par les communautés locales en collaboration avec de jeunes architectes.
Un point de repère dans une société en évolution
Le contexte immobilier a passablement changé au cours des dernières décennies : densification résidentielle, revitalisation des quartiers, projets immobiliers d’envergure, sensibilisation à un développement plus responsable, etc. La prise en charge individuelle et collective demeure toutefois le moteur de toutes les interventions de Bâtir son quartier.
Bâtir son quartier adapte ses méthodes d’accompagnement aux nouvelles réalités sociales et économiques afin d’offrir aux ménages à faible et modeste revenu l’opportunité de contrôler leurs conditions de logement et d’améliorer leurs conditions de vie.
Au 31 décembre 2023, Bâtir son quartier avait coordonné la réalisation de 15 390 logements communautaires dans 468 projets résidentiels coopératifs ou à but non lucratif, en plus de nombreux centres communautaires, CPE et installations pour des organismes communautaires et entreprises d’économie sociale.